D'un côté de la route, on voit des uniformes ;
Les premiers de cordée pour tous fixent la norme
En tenues de gala, queues-de-pie, hauts-de-forme,
Aussitôt imités par des foules énormes.
Mais de l'autre côté, on voit des hauts-de -forme ;
Sous eux des sommités pour tous fixent la norme
Qu'adoptent aussitôt les gens en uniformes
Qui s'avancent au pas en des foules énormes.
Au milieu du chemin vont les convalescents
Avec dans leur regard un rire adolescent ;
Chassés pour leur santé des cohortes humaines
Qui restent bien loin d'eux, craignant la guérison,
Et s'agitent sans fin pour gagner l'horizon,
Ils vont tranquillement et sans bruit se promènent.
Note : Ce poème doit beaucoup à un texte du vénérable Ajahn Chah lu dans le recueil In Simple terms traduit par Thanissaro Bikkhu, « The Lonely Path » que vous pourrez trouver sur le site Dhammatalks.
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