- Bien longue fut la nuit pour mes forces usées ;
Qu'il est dur et ardu, le sentier que je suis !
Y-a-t-il une fin aux tourments que j'essuie ?
Un seul instant de paix m'est partout refusé.
Le chemin est très long et je suis épuisé ;
J'ai tant marché hier et aussi aujourd'hui
Au milieu de ces gens plus fermés que leurs huis !
Puis-je rester ici ? Puis-je m'y reposer ?
- Je sens ton désespoir et je vais t'en guérir :
Quel monstre laisserait son prochain dépérir ?
Il fait chaud dans mon cœur comme sur un bûcher.
Mon homme est bien armé, mes enfants ont des pierres ;
Tant d'autres vagabonds ont engraissé nos terres !
Approche, voyageur, viens donc te réchauffer.
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