Les
touristes pressés parcourent tous les lieux ;
Ils roulent
en vélo, rollers ou trottinette,
Ne
s'arrêtant jamais que pour quelque bluette
Bien vite
interrompue par un temps trop précieux.
De ce qui
n'est pas eux, ils se font oublieux,
Jouant à
la marchande ou bien à la dînette,
Ou bien se
chamaillant pour plumer l'alouette ;
Quand tout
est consommé, ils vont sous d'autres cieux.
Tu vas sur
tes deux pieds, la crécelle à la main,
Soigneusement
gardé de tout ce qui te blesse,
Attentif à
tes pas parmi les somnambules.
Tu apprends
à marcher en allant ton chemin,
Les yeux
sur le sentier, déclinant les promesses
A l'aube de
l'Eden comme à son crépuscule.
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