La damnation et le salut ont en commun la profondeur : profond est le ciel, profond est l'abîme, profondes la descente et l'ascension. Mais, si vous descendez, votre pied touche bientôt le bas que vous n'avez pas su voir dans le noir. Pour descendre encore, vous avez deux options : remonter un peu pour revenir au même point ou vous mettre cul par dessus tête. Les plus habiles choisissent de faire des roulades sur une pente douce afin de ne jamais monter tout à fait.
Si vous montez, c'est bien loin en vous que vous devrez puiser pour progresser sans jamais voir où vous allez. Pourtant, vous continuerez car parfois, il vous arrivera une chose inconnue de tous, vous y-compris, et cela même après que vous l'ayez connue : vous ne serez plus seul.
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