1, Avenue du Ciel
Puisses-tu ô mon Dieu être là ce jour-là, où je serai bien seul et où j’aurai bien froid.
Puisses-tu, ô mon Dieu, venir à mon chevet et y tenir ma main, posant tes yeux aimants sur ton enfant malade.
Puisses-tu, ô mon Dieu, me murmurer tout bas ces mots de réconfort que l’on dit aux petits, aux enfants que la mort veut voler à la vie.
Puisses-tu, ô mon Dieu, déposer sur mon front le doux baiser donné aux amours qui s’en vont.
Puisses-tu, ô mon Dieu, caresser mes deux yeux pour clore mes paupières, caresser mes cheveux ou bien leur souvenir et dire dans un souffle :
« Bienvenue. Bienvenue. Entre dans ma maison. Entre dans ta maison. »
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