Une sombre lumière émane des passants
Occupés à scroller parmi les cauchemars
Nés des esprits fumeux de quelques scribouillards
Payés pour infecter la vie de tous ces gens.
Comme un vaste virus aux nombreux tentacules,
Un grand cerveau de fer dissimulé sous terre
Se saisit de la vie de tous ces pauvres hères
Pour la poser au pied du maître qui calcule.
Il compte les croyants, les nouveaux convertis,
Jauge les impétrants, scrute les néophytes,
élimine le bien, garde ce qui profite
Et se réjouit devant l’innocent perverti.
Qu’il est bon, le Satan, à ce grand jeu de dupes
Où l’utilisateur paye pour qu’on le viole
Et pour plaire aux gredins qui sans cesse le volent
S’offre en ration de guerre à l’armée qui l’occupe !
Poésies diverses (table des matières)
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