Arrête-toi,
passant !
Contemple
ce grand cimetière.
Vois tous
ces beaux gisants !
Ta vie est
ici tout entière.
Feu tes
rêves d'enfant,
Noyés dans
la froideur des cendres,
Feu tes
amours d'antan,
Perdues
dans la carte du tendre,
Feu tes
ruminations,
Changées
en la fruste amertume,
Feu tes
exaltations,
Broyées
par le poids des coutumes,
Feu toutes
tes pensées,
Muées en
de vains caquetages,
Feu tes
idées passées,
Prostituées
dans les partages.
Pourquoi
fuis-tu, passant ?
Ici se
trouve ta vraie place :
Viens parmi
les gisants
Enlacer la
mort qui délasse.
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