« Your citta is the creator of your ceaseless cycle of birth and death although you might not know it. »
Ajahn Boowa
Tout ce que tu avais en naissant
Est ce que tu auras en mourant
A part ce corps évidemment
Et puis ce nom certainement
Et des parents ça pas encore
Ni des acteurs ni un décor
Pas de pensées car pas de mots
Aucune idée sans un cerveau
Pas d'émotions sans les hormones
Ou sans un corps qui te les donne
Ne parlons pas des sentiments
Qui ne sont rien sans bien du temps
Etre mort cher ami
Ce n'est pas une vie
Et pourtant et pourtant
Tu le sais tu le sais
Ce n'est pas fini
Oh non pas fini
Pas de gâchis en ce bas monde
C'est sur les restes qu'il se fonde
Rien ne se crée rien ne se perd
Tout se transforme sur la terre
Nous changerons tous de visage
Et poursuivrons notre voyage
Aucun de nous ne sera là
Et pourtant rien ne s'en ira
En vérité nous serons morts
Mais dans la vie c'est notre sort
Tout ce que tu avais en mourant
Est ce que tu auras en naissant
Avec un corps peut-être humain
Et puis un nom et un destin
Et des parents que tu adores
Et des acteurs et un décor
Et les pensées que sont les mots
Et des idées plein ton cerveau
Des émotions grâce aux hormones
Et à un corps qui te les donne
Et puis beaucoup de sentiments
Approfondis au fil du temps
Etre en vie cher ami,
Ce n'est pas une vie
Et pourtant et pourtant
Tu le sais tu le sais
Ce n'est pas fini
Oh non pas fini
Note : La citation provient du passage intitulé « Genuine progress » qui se trouve aussi dans l'ouvrage « Forest Desanas ».