Hymne au Seigneur du beau temps
Rapportez au Seigneur, enfants de sa bonté,
Rapportez au Seigneur le vent et sa fragrance
Qui ont baigné vos corps depuis la prime enfance
Emplissant votre vie de la joie d’être né.
Entendez le Seigneur, le Dieu de gloire rit
De vous voir vous ébattre en sa magnificence
En jouissant de la vie dont Lui-même est l’essence :
Vous êtes ses enfants, de vous Il est épris.
Le souffle du Seigneur fait pousser les forêts,
Le souffle du Seigneur habite au cœur de l’être ;
C’est sa joie qui permet à la vache de paître
Et nourrit les lapins tout comme les furets.
La voix du Créateur habite dans les eaux
Et étanche la soif de chaque créature,
Baignant de sa bonté les fruits de la nature,
Coulant dans le secret du chêne et du roseau.
La demeure de Dieu résonne de son rire :
Tout y tremble devant sa fougue paternelle
Et la joie du Seigneur y demeure éternelle,
Prodiguant sa chaleur à tout ce qui respire.
Envoi :
Lorsque nous adorons Satan et les puissances,
Le Seigneur a pour nous le regard d’un parent
Qui attend le retour de son unique enfant :
La voix du Créateur est un chant d’espérance.
Note : Aussi étrange que cela puisse paraître, l’idée de ces vers, aussi maladroits soient-ils, m’est venue en lisant le Psaume 29, l’Hymne au Seigneur de l’orage (Bible de Jérusalem, CERF, 2011). L’envoi, quant à lui, est constitué de resquilleurs qui sont montés dans le train alors que j’avais le dos tourné.
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