samedi 18 octobre 2025

Tube 29 (28)

 

Hymne au Seigneur du beau temps


Rapportez au Seigneur, enfants de sa bonté,

Rapportez au Seigneur le vent et sa fragrance

Qui ont baigné vos corps depuis la prime enfance

Emplissant votre vie de la joie d’être né.


Entendez le Seigneur, le Dieu de gloire rit

De vous voir vous ébattre en sa magnificence

En jouissant de la vie dont Lui-même est l’essence :

Vous êtes ses enfants, de vous Il est épris.


Le souffle du Seigneur fait pousser les forêts,

Le souffle du Seigneur habite au cœur de l’être ;

C’est sa joie qui permet à la vache de paître

Et nourrit les lapins tout comme les furets.


La voix du Créateur habite dans les eaux

Et étanche la soif de chaque créature,

Baignant de sa bonté les fruits de la nature,

Coulant dans le secret du chêne et du roseau.


La demeure de Dieu résonne de son rire :

Tout y tremble devant sa fougue paternelle

Et la joie du Seigneur y demeure éternelle,

Prodiguant sa chaleur à tout ce qui respire.


Envoi :

Lorsque nous adorons Satan et les puissances,

Le Seigneur a pour nous le regard d’un parent

Qui attend le retour de son unique enfant :

La voix du Créateur est un chant d’espérance.


Note : Aussi étrange que cela puisse paraître, l’idée de ces vers, aussi maladroits soient-ils, m’est venue en lisant le Psaume 29, l’Hymne au Seigneur de l’orage (Bible de Jérusalem, CERF, 2011). L’envoi, quant à lui, est constitué de resquilleurs qui sont montés dans le train alors que j’avais le dos tourné.


L'Avenue du Ciel (table des matières)

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mardi 7 octobre 2025

Un jour au parc

 

Un papillon s’envole au soleil de ta gloire ;

Un rai de lumière me dit tout ton amour

Que me chante l’oiseau qui là-haut fait sa cour

Et que conte la fleur dans les plis de sa moire.


Un lombric s’enfouit au sein de ta grandeur

Et l’araignée égraine un chapelet de pluie

Quand la limace trace une courbe réjouie

Célébrant la venue des dons de son Seigneur.


Sur une herbe une tique attend quelque passant

Dans le vœu d’accomplir un pieux pèlerinage

Loin des lieux dangereux où va tomber l’orage

Changeant les flaques d’eau en un vaste océan.


Et moi, là, sur un banc, j’attends ton arrivée

Avec tout ton royaume annoncé par la Bible,

Les yeux écarquillés devant les trous du crible

Où jamais n’entrera mon âme dépravée.


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