jeudi 25 janvier 2024

A une Chaldéenne


Baruch est sourcilleux et veut te fustiger
Mais Dieu sait que tu vis et que tu veux aimer.



Ainsi que le faisaient les dames
Dans l’antique Babylonie,
Tu t’abandonnes à la vie
Parmi les trilles et les brames.

Sur un chemin, dans la campagne,
Ou sur un sentier de forêt,
Tu vêts un collier de genêts
Tandis que le désir te gagne.

Les hanches ceintes d’une corde
Que ta main voudrait dénouer,
Tu danses parmi les halliers
Souriant à ceux qui t’abordent ;

Parmi eux tu cherches le roi
Qui saura dénouer ton cœur
Et en vainquant ses propres peurs
Fera battre la vie en toi.

Jusqu’à son arrivée tu danses
Dans la beauté du jour naissant
Tandis que monte dans le vent
Le parfum des fleurs qui t’encense.

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