Devant ma fenêtre, le vent meut les feuillages
Qui attendent l’heure de jaunir puis tomber.
Tout là-haut dans le ciel, le vent meut les nuages
Qui attendent l’heure de noircir puis tomber.
Par l’entrebâillement, le vent tourne la page
Du cahier où j’écris mes pensées desséchées.
En parcourant ma chambre, il frappe mon visage
Et vient y déposer des gouttes d’eau glacées
Qui glissent sur mes joues dépolies par l’usage
Pour frapper le cahier et son encre noyée.
Je ferme alors les yeux comme s’en vient l’orage
Berçant sur mes genoux mon âme foudroyée.
Poésies diverses (table des matières)
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